Sempé à l'hôtel de ville de Paris

Un peu de Paris et d'ailleurs (Hôtel de Ville de Paris - Métro Châtelet ou Cité)

Célèbre pour avoir donné vie au Petit Nicolas, Jean-Jacques Sempé est surtout depuis plus de 50 ans le dessinateur fétiche de la presse (Paris-Match, l'Express, the New Yorker...) et publie avec une régularité de métronome pratiquement un album par an.

Pour cette exposition, il a fallu choisir 300 dessins originaux parmi la production incroyablement riche du dessinateur. Des dessins à l'encre de Chine et à l'aquarelle qui servent toute en délicatesse l'humour du dessinateur. Des dessins faits pour sourire, où on peut se rendre compte que Paris n'a pas tellement changé finalement en 50 ans (hormis les autobus, tellement moins plaisants à dessiner selon Sempé!).

Du 21 octobre 2011 au 11 Février 2012 - Gratuit - Tous les jours de 10h à 19h sauf dimanche et jours fériés

Photoquai

3ème biennale des images du monde (Quai Branly, accessible gratuitement 24h/24, tous les jours, du 13 septembre au 11 novembre 2011)

Crée en 2007 à l'initiative du musée du Quai Branly, l'exposition Photoquai présente les travaux de photographes venus du monde entier, en mettant en valeur les artistes non occidentaux, dont la plupart sont inconnus du public européen.

Chaque photographe a sélectionné 3 à 6 images constituant une série sur un thème particulier et les œuvres sont en très grand format, accompagnées d'un texte racontant le parcours du photographe.

Une exposition dépaysante, parfois amusante ou au contraire dérangeante, mais jamais barbante!

Si vous n'avez pas la possibilité d'aller admirer le talent de ces photographes, je vous conseille d'aller sur le site internet qui propose l'ensemble des photographies:

http://www.photoquai.fr/fr/2011/accueil.html

Choc chocolaté

Un dimanche à Paris (Cour du Commerce Saint-André - 75006 Paris - métro Odéon)

Coup de coeur pour ce "concept store" tout chocolat qui regroupe au même endroit un salon de thé, une boutique et un restaurant. Quel bonheur de prendre place sur une petite table dans cette rue pavée du quartier Saint-Germain pour déguster (soyons fou) un chocolat chaud (petit mais costaud) et une pâtisserie fondante 100% cacao!

Allez, la prochaine fois on teste le restaurant attenant qui propose des menus intégralement inspirés par le cacao!

http://www.un-dimanche-a-paris.com/

Passage...à vide?

Le Passage obligé
(29 rue du Bourg-Tibourg - 75004 Paris - Métro Saint-Paul)

Restaurant proposant quelques plats végétariens - végétaliens mais aussi des plats classiques.

Ce midi, le poulet au citron et sa purée est insuffisamment travaillé (les morceaux de poulet sont juste enrobés d'une huile citronnée). Le burger végétarien à base de seitan est correct, sans plus (pour ceux qui ne sont pas au fait des produits pouvant se substituer à la viande, le seitan est à base de protéine de blé).

Ce restaurant s'appelait anciennement "La victoire suprême du coeur", restaurant végétarien-végétalien très connu et apprécié (que je n'ai jamais testé). Mais visiblement ce n'est plus ce que c'était selon de nombreux blogs! C'est vrai que la carte actuelle peut laisser perplexe car il n'y a clairement plus de fil rouge: le steack grillé et la salade de foie gras côtoient sans vergogne les rôtis de champignons et les beignets de légumes! De quoi laisser sur leur faim un bon nombre d'adeptes de la cuisine saine!

Au déjeuner, entrée + plat à 13 euros.
http://www.lepassageoblige.com/

Bistro-coque

Le Casse-Noix (56 rue de la Fédération - 75015 Paris - Métro Bir-Hakeim)

Dans ce bistrot tenu par le chef Pierre Olivier Lenormand, on se régale d'une cuisine inventive qui revisite les classiques, par exemple un parmentier de joue de boeuf fondant à souhait ou une soupe de potimarron et sa boule de glace au lard.

Menu à 32 euros le soir (entrée - plat - dessert)

Fermé samedi et dimanche
http://www.le-cassenoix.fr/

Riders on the storm

Resorti au cinéma à l'occasion du 40e anniversaire de la disparition de Jim Morrison, "When you're strange" est un excellent moyen de se rapprocher de l'univers des Doors.

Le film, à mi chemin entre docu et conte onirique, nous raconte l'histoire du groupe le plus sulfureux des années 70, depuis leur formation jusqu'à la mort du leader. A l'aide d'images publiques et de films personnels, et d'une excellente bande son, on découvre un Jim Morrison intime : leader aimant la gloire, mec paumé, poète moderne et romantique. Adorés ou haïs, les Doors ne laissent pas indifférents leurs contemporains.

Marqué par les décès de Janis Joplin et Jimi Hendrix, tous 2 âgés de 27 ans, il se voit comme le suivant...Ces excès de drogues et d'alcool achève sa vie, également à 27 ans, le faisant entrer dans la légende.

Un très bon film, intéressant.

Paris Paris

Nous vivons dans la plus belle ville du monde.

Comme pour nous le rappeler, la mairie de Paris organise depuis le 12 avril et jusqu'au 30 juillet une exposition, rassemblant le travail de nombreux peintres sur la ville lumière.

C'est un véritable voyage dans le temps que nous proposent ces toiles, plus magnifiques les unes que les autres. Monet, Manet, Degas, Toulouse-Lautrec, Gauguin, et Van Gogh nous dévoilent Paris au temps des grands travaux d'Haussmann. On retrouve tout ce qui a fait la réputation de la capitale : l'essor culturel, les cafés-concerts, le théâtre, l'opéra, mais aussi les guingettes, et les filles de joie. L'occasion aussi de découvrir des artistes moins connus, mais tout aussi talentueux, Devambez et Stevens, qui ont immortalisé de façon poignante les émeutes de la Commune.

Une expo à voir sans hésiter. Compter une heure.

"Paris au temps des impressionnistes"

Exposition gratuite à l'hôtel de ville, du 12 avril au 30 juillet 2011

Salle Saint Jean, 5 rue lobau 75004 Paris

Tous les jours sauf Dimanche et jours fériés, de 10h à 19h.

Rembrandt et la figure du Christ

Le Louvre accueille depuis le 21 avril et jusqu'au 18 juillet, une exposition dédiée au travail de Rembrandt autour du visage du Christ.

Ce thème ultra traité au Moyen-Age, trouve un renouveau sous les pinceaux du maître hollandais. Les peintres qui ont précédé Rembrandt ont représenté Jésus comme un surhomme, plus grand, plus fort, et plus beau que ses contemporains, qui reste splendide même dans la mort, à tel point qu'il semble parfois inexpressif.

Rembrandt marque un vrai changement, en décidant de donner au Christ les traits d'un homme ordinaire. Il peint à l'époque plusieurs portraits de jeunes juifs hollandais, dont il se servira par la suite pour le visage de Jésus. Son Christ est un homme simple, peu remarquable, mais dont le visage inspire une grande douceur et un profond recueillement. Il n'est plus qu'un pauvre homme seul et souffrant le martyre sur la croix, mais retrouve son caractère divin dans les scènes de la résurrection.

On est fasciné par ces portraits qui sont sûrement très proches de la réalité. Jésus semble être un homme parmi les hommes. Mais le travail autour de la lumière, très impressionnant, rend parfaitement compte de la supériorité divine du Christ. Cette expo est vraiment intéressante, d'autant que la France ne possède pas beaucoup de tableaux du maître.

Ouvert tous les jours de 9h à 18h sauf le mardi. Nocturnes jusqu'à 22h le mercredi et le vendredi.

Hall Napoléon, sous la pyramide.

Tarif : 11euros.

Kouign-amann et chocolat

Georges Larnicol (132, boulevard Saint-Germain 75006 Paris - Métro Odéon)

La boutique flambant neuve de Georges Larnicol attire l'oeil au carrefour de l'Odéon et les effluves sucrées qui s'en échappe font le reste. La carte de visite de ce quimperois d'origine mentionne "Meilleur Ouvrier de France". On apprendra plus tard que Monsieur Larnicol n'en est pas à son coup d'essai. Il ouvre sa première pâtisserie à Quimper dans les années 80 et depuis, plusieurs échoppes ont fleuri dans l'ouest de la France (Nantes, Vannes, Rennes, St-Malo...). L'ouverture de la première boutique parisienne en décembre 2010 est l'occasion de découvrir ses créations.

Particularité de la boutique: on se sert soi-même et on paye au poids. Les chocolats sont à un prix très raisonnable: 4,50 euros les 100g. Bien sûr, pour ce prix ce n'est pas du chocolat artisanal (la production est réalisée à Melgven (Finistère) sur un site qui emploie 130 salariés) mais c'est un bonne alternative aux autres chocolats industriels (même prix que celui pratiqué chez De Neuville).

Il y en a pour tous les goûts. Pour les amateurs de chocolat noir corsé, coup de coeur pour les éclats de tablettes au chocolat noir de Sao-Tomé ou Madagascar.

Si vous préférez les gâteaux, la maison propose aussi des kouignettes (minis kouign-amanns) et une large variété de spécialités de gâteaux secs avec une touche bretonne (galettes au sarrasin et aux algues, au caramel au beurre salé, etc.). Nous ne les avons pas goûté.

En ce moment, les compositions de Pâques sont un régal pour les yeux et valent aussi le détour.

http://www.chocolaterielarnicol.fr/index.php

Chez Yves Camdeborde

Le Comptoir du Relais (9, carrefour de l'Odéon - 75006 Paris - Métro Odéon)

C'est la curiosité qui nous a poussé jusqu'au Comptoir du Relais. Qu'allions nous découvrir dans les assiettes du Chef qui s'est fait connaître du grand public en tant que juré de l'émission de TF1 Master chef?

Une cuisine bistrotière revue à la sauce Yves Camdeborde (c'est le cas de la dire: il a été saucier à la Tour d'Argent!). Xavier choisit la poitrine de veau accompagnée de morilles et pour moi ce sera la brandade de morue. En dessert ce sera une soupe de rhubarbe aux fraises gariguettes avec sa glace au lait ribot et un baba au rhum. On ressort conquis par les saveurs des plats et déjà impatients d'explorer le reste de la carte.

A la carte compter environ 30 euros pour un plat et un dessert.

Horaires : de 12h à 2h le vendredi et samedi, de 12h à minuit du dimanche au jeudi. Prévoir un peu d'attente à certaines heures.

http://www.hotelrsg.com

NOwhere!

Grosse déception que le nouvel opus de Sofia Coppola... "Somewhere" est son premier film depuis "Marie-Antoinette". 4 ans de gestation promettaient un joli film bien mené du début à la fin. C'est pourtant l'impression inverse qui reste quand le mot "FIN" apparaît sur le grand écran.

On suit la vie de Johnny Marco (Stephen Dorff), super star d'hollywood, qui malgré le succès, est en pleine dépression. Jusqu'au jour où son ex décide de prendre des vacances, et largue leur fille (Elle Fanning) sur le palier de sa chambre d'hotel au Chateau Marmont.

Sofia Coppola s'intéresse une fois de plus au quotidien de personnes rongées par la solitude (les soeurs Lisbon (Virgin suicides), Bob et Charlotte (Lost in Translation), ou la reine Marie Antoinette). Si dans ses prédecesseurs, cette mélancolie se faisait poétique, dans "Somewhere", l'ennui de Johnny Marco est malheureusement contagieux. On attend tout le long de ces 1h38 un rebondissement, qui ne viendra pas. Et on obtient à la place, une fin brusque et propre à toutes interprétations.

Ce film a, selon moi, seulement deux qualités : la complicité entre les deux acteurs principaux (pas suffisamment exploitée, faute de scénario) et la BO signée Phoenix (mieux vaut écouter le CD).

Je vous le déconseille donc, et mets un 6/20.